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Intervention de Noël de Son Altesse Royale le Grand-Duc (version FR)
Intervention dans le cadre de Noël, interview de Son Altesse Royale le Grand-Duc
Le 24 décembre 2015 (traduction FR.)
Mme Zenners : Bonsoir Monseigneur.
S.A.R. le Grand-Duc : Bonsoir.
Mme Zenners : Vous avez choisi cette année une forme un peu différente pour votre traditionnel discours de fin d’année. Dans le cadre de cet entretien, nous allons jeter un regard rétrospectif sur les principaux événements de l’année écoulée. Dans ce contexte, le 13 novembre est une date que personne d’entre nous n’oubliera. Mais au-delà de ces événements, quels ont été pour vous les faits les plus marquants de l’année ?
S.A.R. le Grand-Duc : Je dois en effet reconnaître que l’actualité était malheureusement dominée par les événements difficiles. Ce n’était pas vraiment une belle année. Il y a eu le terrorisme, il y a eu la guerre en Syrie et en Iraq, événements qui ont amené un nombre énorme de réfugiés à traverser l’Europe. Heureusement, le Luxembourg a aussi connu des événements plus positifs, comme la présidence de l’Union européenne ou l’inauguration des nouveaux bâtiments de l’Université du Luxembourg à Esch-Belval ou encore le référendum de juin dernier.
Mme Zenners : Vous venez de citer les événements tragiques, à commencer par l’attaque contre Charlie Hebdo, attaque qui visait clairement la presse. Or, les attentats de Paris, c’étaient des attentats qui auraient pu toucher chacun d’entre nous, les gens ont été inquiets ; on éprouve éventuellement une certaine peur en voyageant à certaines destinations et on se demande s’il faut continuer à se rendre dans des endroits fortement fréquentés. Aviez-vous aussi l’impression que les gens éprouvaient une certaine peur, un sentiment d’insécurité ?
S.A.R. le Grand-Duc : Oui, absolument, je pense que nous étions tous sous le choc après les événements qui se sont déroulés à Paris, mais non seulement à Paris, aussi ailleurs en Europe et dans le monde. Mais surtout, bien sûr, à Paris. La France est notre voisin et les Luxembourgeois sont très nombreux à aller à Paris pour visiter différents endroits. Nous nous sentons en plus très proches de la France, ce qui a accentué le sentiment de choc que nous éprouvons.
Mme Zenners : Malgré tout, nous ne voulons pas que nos enfants grandissent dans un climat marqué en quelque sorte par la peur, car ils s’en rendent effectivement compte, ils se rendent compte d’autres choses, les jeunes sont éventuellement un peu inquiets de l’avenir, pour ce qui est de l’emploi par exemple. Comment leur transmettre éventuellement des messages plus positifs afin qu’ils gardent une attitude positive ?
S.A.R. le Grand-Duc : Oui, effectivement, nous en avons nous-mêmes beaucoup parlé en famille, avec nos enfants, et même avec nos petits-enfants. Ils nous ont posé des questions. Nous leur avons dit aussi qu’il fallait être prudent en ce qui concerne les lieux qu’on fréquente et la façon dont on se comporte. Cependant, je pense qu’il est important que nous continuions à vivre comme avant sans trop nous occuper du terrorisme. Car sinon, ce serait au fond une victoire des terroristes.
Mme Zenners : En ce sens, la peur est peut-être mauvaise conseillère comme on dit.
S.A.R. le Grand-Duc : Absolument !
Mme Zenners : Dans un certain sens, l’Europe traverse actuellement une situation comme nous n’en avons pas connu depuis longtemps. Après les attentats, la France a pratiquement déclaré la guerre à l’EI et l’Allemagne veut également s’engager militairement. Le président de la République fédérale d’Allemagne a déclaré après les attentats que nous assistions à une nouvelle forme de guerre. Partagez-vous ce point de vue ?
S.A.R. le Grand-Duc : Je ne sais pas si c’est une guerre. Franchement, c'est très difficile à dire. Ce qui est vrai, c’est que nous avons été attaqués, que nos valeurs, notre démocratie, notre façon de vivre ensemble ont été attaquées et que nous devons donc nous défendre. Et c’est là à mon avis le message que les Européens ont effectivement, tous ensemble et dans un esprit de solidarité, mis en œuvre à l’égard de la France. Je suis bien sûr très heureux que l’Allemagne et l’Angleterre fassent à présent aussi partie de la coalition.
Mme Zenners : Le deuxième grand thème de l’année, c’était, nous l’avons déjà évoqué, la situation catastrophique des réfugiés. Je pense, nous pensons tous aux gens qui essaient de traverser la Méditerranée à bord de bateaux bondés, aux enfants qui se noient. En ce qui concerne l’accueil des réfugiés au Luxembourg, nous avons d’ailleurs fait des reportages dans des foyers, à des réunions d’information. Les gens sont prêts à aider, cette attitude tient-elle éventuellement au fait que nous sommes un pays traditionnellement habitué au multiculturalisme ?
S.A.R. le Grand-Duc : Je suis particulièrement fier de la manière dont les Luxembourgeois ont accueilli tous ces réfugiés. Ce qu’ils ont fait est tout à fait extraordinaire et je tiens à remercier vivement le gouvernement, les communes, les institutions comme l’OLAI ou la Croix-Rouge et les centaines de bénévoles pour ce qu’ils ont fait. Il est vrai qu’au Luxembourg, l’intégration répond à une tradition. Lors de la crise des Balkans des années 1990, nous avons accueilli au Luxembourg des milliers de personnes venant de Bosnie et du Kosovo. Nous avons donc de l’expérience dans ce domaine et je pense que pour cette raison, nous allons aussi…
Mme Zenners : Qui se sont effectivement bien intégrées.
S.A.R. le Grand-Duc : Oui, ces gens se sont extrêmement bien intégrés. Il y a deux jours, j’ai reçu à Colmar-Berg les membres, les soldats de la KFOR ; celle-ci compte également des ex-Yougoslaves, ce qui montre que l’intégration par l’armée a extrêmement bien fonctionné.
Mme Zenners : Vous visitez également des foyers de réfugiés ou des institutions similaires. Que vous disent ces gens, sont-ils éventuellement un peu plus réservés en vous parlant ou parlent-ils de ce qu’ils ont vécu ?
S.A.R. le Grand-Duc : Pas du tout, je dois dire qu’ils viennent vers vous et qu’ils sont tout d’abord extrêmement reconnaissants des efforts considérables que nous avons faits pour eux. J’étais accompagné de la Grande-Duchesse, toutefois, le Prince Guillaume et la Princesse Stéphanie ont également visité quelques autres foyers. Les gens vous racontent tout ce qu’ils ont enduré, et c’est vraiment horrible. Ce qu’ils veulent, pour le moment, c’est bien sûr un toit et de quoi manger. Toutefois, ils sont prêts à rentrer chez eux quand la situation s’améliorera, pour reconstruire le pays. Il y en a bien sûr aussi qui veulent rester ici et pour eux, l’intégration doit passer par les langues, par le travail et par l’école. J’ai eu une expérience intéressante en y rencontrant un couple qui m’a dit qu’ils étaient là depuis trois jours. Je leur ai dit : « Mais vous avez des enfants ? » Ils m’ont répondu : « Oui, nous avons deux enfants ». J’ai dit : « Comment, où sont-ils ? ». « Mais ils sont à l’école ». Cela veut dire que trois jours après leur arrivée au Luxembourg, leurs enfants étaient déjà à l’école, c’est formidable !
Mme Zenners : Normalement, les enfants s’intègrent facilement, ils mettent peu de temps à apprendre les langues, etc.
Mme Zenners : En ce qui concerne la présidence luxembourgeoise de l’Union européenne, elle n’était pas facile de ce point de vue, il y a eu cette année des dossiers très difficiles. D’abord la crise grecque, puis le drame des réfugiés dont nous venons de parler, les attaques terroristes. Quels échos avez-vous eus − compte tenu de l’importance des dossiers et de la petite taille du pays − de la manière dont nous avons accompli notre tâche ?
S.A.R. le Grand-Duc : Nous nous sommes préparés et le gouvernement s’est préparé à la présidence avec un soin extrême. Et nous étions effectivement confrontés à ces crises, en pleine présidence. Ces événements ont bouleversé les choses, c’est tout à fait évident, néanmoins, nous avons fait avancer les différents dossiers. J’ai eu l’occasion de me rendre à Bruxelles, à la Commission, où notre présidence a fait l’objet d’éloges unanimes. J’ai également rencontré nos soixante diplomates, à la RP, la Représentation permanente. Ils étaient certes fatigués, mais je dois dire qu’ils n’en étaient pas moins enthousiasmés par le travail qu’ils avaient accompli. Et je tiens vraiment à leur adresser un grand merci pour cet exploit.
Mme Zenners : Il n’en reste pas moins qu’en Europe, on nous considère souvent un peu comme le mouton noir. Je pense à l’affaire Luxleaks, cette année encore, notre place financière était régulièrement la cible de telles attaques. En tant que chef de l’État, quelle est votre position dans ce contexte ?
S.A.R. le Grand-Duc : Évidemment, je n’aime pas du tout que notre pays soit la cible de telles attaques. De plus, ce n’est pas bon pour l’image de marque de notre pays. Le gouvernement a déjà pris des mesures visant à améliorer l’image de la place financière. Or, nous devons poursuivre notre effort. Nous ne figurons plus sur les listes grises ; c’est là un fait extrêmement positif. De plus, notre pays peut se prévaloir de tant d’autres choses qui vont dans la bonne direction, comme la recherche et la coopération, notre université, notre culture et notre économie dans son ensemble. Pour cette raison, il faudrait au fond mieux présenter à l’extérieur les faits positifs qui se déroulent au Luxembourg.
Mme Zenners : C’est également pendant la présidence luxembourgeoise que s’est déroulée la conférence de Paris sur le climat, conférence où on a finalement trouvé un accord considéré dans l’ensemble comme positif par les politiques, les défenseurs de l’environnement disant toutefois que bien d’autres efforts sont nécessaires. Vous vous engagez volontiers pour la protection de l’environnement. Les risques liés au climat, le risque de voir apparaître des réfugiés climatiques ne constituent-ils pas l’un des plus grands défis pour l’avenir, avec la lutte contre le terrorisme et la guerre ?
S.A.R. le Grand-Duc : Si, certainement, néanmoins je dois dire qu’il est formidable que nous ayons trouvé un accord à Paris à la COP21 : réunir 195 pays autour d’une table et aboutir à un document, c’est vraiment remarquable. C’est la première fois que c’est le cas. C’est donc un événement qu’on peut voir de manière tout à fait positive. Bien sûr, le Luxembourg doit également faire des efforts. C’est tout à fait évident. Nous en avons déjà fait. En sillonnant le pays, on voit en effet nos forêts extraordinaires, la nature et la qualité de vie vraiment unique au Luxembourg. Je crois que nous avons trouvé un juste équilibre entre économie et écologie.
Mme Zenners : Équilibre qu’il faudra préserver. Une autre date qui a marqué le Luxembourg cette année, c’est le 7 juin, lorsque les Luxembourgeois étaient appelés à se prononcer par référendum sur trois questions, dont celle du droit de vote des étrangers. L’on sait que vous vous abstenez traditionnellement d’intervenir dans les questions politiques, mais un référendum au Luxembourg, vous l’avez évoqué tout à l’heure, c’est tout de même quelque chose d’exceptionnel !
S.A.R. le Grand-Duc : Oui, je veux dire que nous avons une tradition de démocratie parlementaire, c’est-à-dire que le Parlement se charge de voter les projets de loi et les lois. Mais je pense que pour certaines autres questions et pour des questions spécifiques, il est tout de même intéressant de demander aussi l’avis de la population. C’est ce qu’on a fait en juin. C’était bien sûr un événement intéressant. Je n’ai pas l’intention de parler du résultat. Au Luxembourg, la façon dont nous vivons ensemble, Luxembourgeois et non-Luxembourgeois, est extrêmement importante. Et il faut trouver une manière de l’améliorer encore. Il y a pratiquement 50 % de non-Luxembourgeois dans notre pays. Il est donc essentiel que nous réussissions cette intégration.
Mme Zenners : Une grande partie de votre travail vous conduit à l’étranger. Cette année encore, vous avez participé à des voyages de prospection économique. Le Luxembourg essaie de poursuivre sa diversification en ne misant pas sur le seul secteur financier. De plus, la croissance est un facteur important. Nous essayons de miser davantage sur la logistique, sur les nouvelles technologies. Quels échos avez-vous eus de l’image de notre pays lors de vos voyages de prospection ?
S.A.R. le Grand-Duc : Le Luxembourg n’est peut-être pas très connu à l’étranger ou du moins dans certains pays. Cependant, le pays jouit dans l’ensemble d’une bonne réputation. Quand nous sommes à l’étranger, il y a régulièrement un grand nombre de personnes qui s’intéressent aux possibilités d’activités offertes par le Luxembourg. Et nous étions ces derniers temps relativement efficaces en ce sens que nous avons obtenu l’implantation d’un très grand nombre de nouvelles entreprises au Luxembourg. Notre économie a connu la transition de l’industrie sidérurgique vers une industrie des services comprenant une place financière. Et nous venons à présent de procéder à la diversification que vous avez citée il y a quelques instants : la logistique, les télécommunications, les TI − soit des domaines où nous sommes vraiment très forts. Et si on a de grandes entreprises dans ce domaine, celles-ci ne manqueront pas d’en attirer d’autres.
Mme Zenners : Une grande partie de la richesse et de la croissance est bien sûr générée par les frontaliers. Or, ceux-ci n’avaient pas toujours la vie facile ces derniers temps, vu les nombreux bouchons. Il est de plus en plus difficile de se rendre au Luxembourg, mais leur mérite n’en est pas moins grand.
S.A.R. le Grand-Duc : Oui, absolument, leur mérite est grand. C’est notamment le cas de tous ceux qui travaillent dans les petites et moyennes entreprises établies au Luxembourg, soit des centaines d’entreprises qui forment vraiment le noyau de l’économie.
J’aimerais en profiter pour remercier tous les non-Luxembourgeois qui travaillent sur notre territoire, pour les remercier de leur contribution qu’ils font à l’économie luxembourgeoise. Je sais que souvent, il leur est difficile de passer à travers le trafic qui est très important sur nos autoroutes. Mais je crois que le gouvernement est en train de faire le maximum pour rendre ces autoroutes plus fluides.
Mme Zenners : Il y avait de ce point de vue une nouvelle positive cette année, même si notre réseau routier est souvent très encombré, à savoir l’ouverture de la route du Nord. Vous pouvez d’ailleurs en profiter vous-même. Alors, quand vous vous rendez à Colmar-Berg ou à Luxembourg, cela se passe bien à présent ?
S.A.R. le Grand-Duc : Oui, je dois dire que l’ouverture de la route du Nord est un enrichissement également pour les habitants du Nord, qui gagnent bien sûr énormément de temps en se rendant du Nord à Luxembourg-Ville ou vice-versa. Pour moi-même, c’est formidable. Le trajet entre Colmar-Berg et le palais me prend actuellement moins d’une demi-heure.
Mme Zenners : Plus loin de chez nous, vous voyagez beaucoup à l’étranger dans le cadre de la coopération, domaine où nous continuons à jouer un rôle phare. Nous investissons en effet plus de 1 % de notre revenu national brut dans la coopération. N’est-il pas important de continuer à aider ces pays précisément en ce moment, avant que les gens ne soient forcés de fuir la guerre, le terrorisme, les catastrophes naturelles ?
S.A.R. le Grand-Duc : Si, j’avais au printemps dernier l’occasion de me rendre au Cap-Vert, où l’on voit la manière extraordinairement positive dont notre coopération est aussi mise en œuvre dans ces pays. Les personnes concernées sont certes pauvres, mais elles sont en même temps extrêmement reconnaissantes de l’aide que nous leur apportons pour développer leur pays. Nous y avons des amis vraiment formidables et c’est vraiment la bonne manière de développer ces pays et de donner une perspective à ces gens. J’étais également en Amérique centrale, au Salvador, au Nicaragua et au Vietnam, pays où nous poursuivons la même politique. C’est vraiment formidable pour le développement de ces pays.
Mme Zenners : Est-ce que les gens ne vous approchent pas d’une manière un peu différente ? Je me souviens de la visite au Cap-Vert. Vous y avez spontanément commencé à faire de la musique avec un musicien. Est-ce que cela ne vous permet pas d’y faire votre travail avec beaucoup de plaisir, parce que les gens y sont peut-être plus décontractés, y compris quand ils vous rencontrent ?
S.A.R. le Grand-Duc : Oui, je dois dire que les gens sont très spontanés là-bas. L’accueil qui m’a été réservé était d’une amabilité extraordinaire et j’ai pu transmettre un peu cette spontanéité dans leur pays.
Mme Zenners : Comparés aux problèmes que connaissent ces pays, les nôtres sont en un sens relatifs. Et pourtant, il y a aussi des gens qui ont des problèmes financiers, des problèmes moraux ou peut-être des problèmes de santé. Je pense également aux familles déchirées du jour au lendemain par un des nombreux accidents mortels qui se sont encore produits sur nos routes cette année. Quel est éventuellement votre message à ces personnes en cette fin d’année ?
S.A.R. le Grand-Duc : Oui, en ces fêtes de Noël, mes pensées vont avant tout à ceux qui traversent des moments plus difficiles, aux malades, aux gens qui ont des problèmes familiaux et à tous ceux qui passent malgré tout à travers les mailles du filet social. Il est incroyable que cela puisse toujours arriver dans un pays aussi riche que le Luxembourg. Nous devons être solidaires avec eux en faisant le maximum pour les aider. Il est vrai aussi qu’il y a énormément d’accidents de la route et il faut faire un effort pour réduire leur nombre, parce que les conséquences pour les familles sont vraiment très graves.
Mme Zenners : Noël est traditionnellement une fête familiale et, notamment par les temps qui courent, on a peut-être tendance à se rapprocher les uns des autres en restant à la maison en toute sécurité. Comment votre famille passe-t-elle les fêtes ?
S.A.R. le Grand-Duc : Nous resterons chez nous et nous passerons les fêtes ensemble parce qu’être en compagnie des enfants et petits-enfants est toujours une chose formidable.
Mme Zenners : Une autre grande fête aura lieu en janvier. Votre père, le Grand-Duc Jean, fêtera son 95e anniversaire. Comment va-t-il ?
S.A.R. le Grand-Duc : Il va extrêmement bien, il est extrêmement alerte, il dessine très souvent, il écoute de la musique, il est toujours occupé à rencontrer ses enfants, petits-enfants, neveux et nièces qui lui rendent visite. C’est toujours un très grand plaisir d’être en sa compagnie.
Mme Zenners : Nous vous souhaitons en tout cas de joyeuses fêtes à vous et à votre famille. Nous voici arrivés à la fin de cet entretien. Merci Monseigneur. Pour terminer, peut-être voudriez-vous présenter vos vœux de fin d’année à nos spectateurs ?
S.A.R. le Grand-Duc : Oui, je vous souhaite à vous tous, avec la Grande-Duchesse, avec le Grand-Duc Jean et avec nos enfants, un joyeux Noël et une bonne année.