S.A.R. la Grande-Duchesse
22 mars 1956
à La Havane, Cuba

Présentation
Son Altesse Royale la Grande-Duchesse Maria Teresa est l’un des quatre enfants de Monsieur José Antonio Mestre et Madame Maria Teresa Batista-Falla de Mestre.
Le 14 février 1981, Maria Teresa Mestre épouse Son Altesse Royale le Grand-Duc hértier Henri à la Cathédrale Notre-Dame de Luxembourg. De leur union sont nés quatre fils et une fille :
- le Prince Guillaume (1981) – actuel Grand-Duc héritier
- le Prince Félix (1984),
- le Prince Louis (1986),
- la Princesse Alexandra (1991)
- le Prince Sébastien (1992).
Le 7 octobre 2000, le Prince héritier Henri devient Grand-Duc de Luxembourg. Dès lors, la Princesse Maria Teresa porte le titre de Grande-Duchesse de Luxembourg.
Son Altesse Royale la Grande-Duchesse est aujourd’hui grand-mère de quatre petits-fils et d’une petite-fille :
- Gabriel (né le 12 mars 2006) et Noah (né le 21 septembre 2007), les deux fils du Prince Louis de Luxembourg
- Amalia (née le 15 juin 2014) et Liam (né le 28 novembre 2016) les deux enfants du Prince Félix et de la Princesse Claire de Luxembourg,
- Charles (né le 10 mai 2020), fils du Grand-Duc héritier et de la Grande-Duchesse héritière.

Photo officielle, en tenue de gala ou au naturel, découvrez dans cette galerie la Grande-Duchesse sous toutes ses facettes

Maria Teresa et sa mère, Maria Teresa Batista-Falla de Mestre
Enfance
Dès son plus jeune âge, la Grande-Duchesse a été sensibilisée aux problématiques sociales et humanitaires, reprenant ainsi une tradition familiale qui a amené ses grands-parents Agustin Batista Y Gonzalez De Mendoza et Maria Teresa Falla Y Bonet à prendre part activement aux œuvres philanthropiques et culturelles de Cuba. La construction de dispensaires médicaux offrant des soins gratuits dans les milieux ruraux défavorisés compte parmi leurs engagements les plus remarquables. Ses grands-parents ont également contribué à la création de l’Orchestre Philharmonique de La Havane, dont la famille fut le principal donateur jusqu’à la révolution cubaine.
C’est au moment de la révolution conduite par Fidel Castro, en 1960, que la jeune Maria Teresa Mestre, accompagnée de ses parents, José Antonio Mestre et Maria Teresa Batista-Falla de Mestre, de ses deux frères et de sa sœur, quitte Cuba. La famille d’origine espagnole va s’établir à New York, où la Grande-Duchesse est élève de l’école de Marymount.
À partir de 1961, elle étudie à l’Ecole Française de New York. En juin 1965, ses parents s’installent pendant quelques mois dans leur propriété familiale à Santander en Espagne, puis élisent domicile définitif à Genève. Tout comme ses deux frères et sa sœur, Antonio, Luis et Catalina, Maria Teresa a bénéficié d’une excellente éducation. Alors que son père est actif dans les domaines financiers; sa mère, passionnée d’arts et de littérature, se consacre à sa famille et transmet aux siens notamment les valeurs de la foi chrétienne.

Photo de famille. La Grande-Duchesse est entourée de ses parents, de ses frères et de sa soeur.
Formation
À partir de 1961, elle étudie à l’Ecole Française de New York. En juin 1965, Son Altesse Royale poursuit ses études à l’Institut Marie-José à Gstaad, puis au pensionnat Marie-Thérèse à Genève, où elle passe avec succès le baccalauréat français en juin 1975. Dans l’intervalle, elle obtient la nationalité helvétique. Après ses études secondaires, elle s’inscrit à l’Université de Genève où elle obtient en 1980 une licence en Sciences Politiques.
A l’université, la Grande-Duchesse rencontre son futur époux, le Prince Henri de Luxembourg. Pendant quatre ans, ils ont suivi les mêmes études.
A la fin de leur cursus universitaire, le 7 novembre 1980, leurs fiançailles sont annoncées.
En 1981, le jour de la Saint-Valentin, Maria Teresa Mestre épouse à Luxembourg Son Altesse Royale le Grand-Duc héritier.

Son combat pour les femmes
Particulièrement sensible à la détresse, à l’isolement et à la stigmatisation des femmes et des jeunes filles victimes de violences sexuelles dans les zones sensibles, Son Altesse Royale reçoit en 2016 les lauréates du Prix Sakharov, Nadia Murad (Prix Nobel de la Paix 2018) et Lamiya Aji Bachar, deux jeunes femmes irakiennes, issues de la communauté yézidie, qui sont devenues le symbole des femmes victimes de violences de la part de l’Etat islamique ainsi que des porte-paroles de leur communauté.

S.A.R. la Grande-Duchesse a reçu en audience au Palais grand-ducal, les lauréates du Prix Sakharov 2016*, Nadia Mourad Bassi Taha et Lamiya Aji Bachar - 15 décembre 2016
C’est également en 2016 que la Grande-Duchesse rencontre Dr Denis Mukwege (Prix Nobel de la Paix 2018). Fortement touchée par son travail, elle prend l’initiative d’organiser le forum international « Stand Speak Rise Up ! » au Luxembourg, en mars 2019, pour mettre fin aux violences sexuelles en zones sensibles.
La Grande-Duchesse réunit autour d’elle des partenaires stratégiques de taille, Dr Denis Mukwege (Prix Nobel de la Paix 2018), et Céline Bardet (We are not Weapons of War) pour préparer le forum international « Stand Speak Rise Up! ».

2019, la Grande-Duchesse et le Dr Denis Mukwégé, prix Nobel de la paix 2018 durant la conférence de presse Stand Speak Rise Up!
Nobel de la Paix en 2006, le Professeur Yunus, et Nadia Murad (Nobel de la Paix 2018) seront parmi les intervenants d’honneur. Ce forum international sera une plateforme de débats et d’échanges entre les acteurs clefs de la lutte contre les violences sexuelles dans les environnements fragiles et les femmes victimes elles-mêmes. Le forum mettra en lumière les expériences, les actions et les recommandations tant des représentants d’organisations nationales et internationales du terrain que des survivantes de violence sexuelle, qui seront au centre de l’attention. La conférence analysera l’impact socio-économique de ces crimes et atteintes aux droits humains. Y seront également présentées les initiatives de résilience que les survivantes ont entreprises pour guérir, accéder à la justice, obtenir des réparations, faire entendre leurs voix et devenir des actrices de paix et de changement.
La Grande-Duchesse poursuit cet engagement en créant en septembre 2019 l’association Stand Speak Rise Up!. L’association vise à dénoncer le viol comme arme de guerre et les violences sexuelles dans les zones sensibles, empêcher leur prolifération et soutenir les victimes dans leur travail de reconstruction et leur besoin de justice.

Retrouvez les meilleurs moments du forum international mettant en avant les surivantes de violences sexuelles dans les zones sensibles
Dans le cadre de la préparation du forum, la Grande-Duchesse a effectué un voyage à vocation humanitaire au Liban en 2018. Elle a souhaité aller sur le terrain pour y rencontrer des survivantes de violences sexuelles (réfugiées et migrantes), récolter leurs témoignages et les soutenir dans leur quête de justice et de réparation. Elle a également visité un projet de microfinance destiné à améliorer la condition des femmes, notamment des réfugiées.
En 2018, la Grande-Duchesse est intervenue lors des « Entretiens de Royaumont » sur le thème « Être une femme ». Elle a parlé, dans son intervention, des graves conséquences socio-économiques des viols dans les conflits armés et dans les zones sensibles. Elle a lancé un appel au lancement d’une alliance internationale regroupant des survivantes et des personnalités de la société civile afin de renforcer la lutte contre les violences sexuelles dans les zones sensibles, améliorer la prévention et mettre en œuvre des solutions de réparation et de reconnaissance adaptées.

2018, entretiens de Royaumont - La Grande-Duchesse échange avec des intervenantes sur le sujet « Être une Femme, et victime ».
Distinctions de la Grande-Duchesse
Les hautes distinctions que la Grande-Duchesse a reçues pour son action humanitaire sont l’illustration de cet engagement hors du commun : en octobre 1999, Son Altesse Royale la Grande-Duchesse héritière est nommée Docteur honoris causa de la Seton Hall University (New Jersey, USA).
En février 2003, la Grande-Duchesse reçoit le titre de Docteur honoris causa de l’Université de Léon (Nicaragua) et le 13 juin 2006, la représentation du Saint-Siège auprès des Nations Unies lui décerne le Path to Peace Award, prix attribué chaque année à une personnalité se distinguant par son engagement humanitaire et social.
En 2013, l’association ELPIDA lui décerne l’International Solidarity Award en reconnaissance de son œuvre en faveur des enfants atteints d’un cancer.

La Grande-Duchesse est allée à la rencontre de jeunes filles et mères mineures avec leurs enfants, ainsi que des jeunes femmes enceintes et des familles monoparentales au Centre d’accueil Norbert Ensch à Contern
Interêts
La Grande-Duchesse adore passer du temps avec ses petits-enfants. Elle s’intéresse aux arts décoratifs et au design et dans sa jeunesse, elle a fait de la danse classique pendant 18 ans. Elle aime également le chant, jouer de la guitare et aime tout particulièrement se promener avec ses chiens.

2020, le Grand-Duc et la Grande-Duchesse lors du tournage du projet «D’Maus Kätti» pour KulturKanal.
Passionnée de littérature, elle a participé au jury du prix littéraire du roman historique, le Prix des Princes, à Paris en 2016.
En janvier 2019, la Grande-Duchesse a remis le « Prix Histoire » à Loris Chavanette pour son ouvrage « Quatre-vingt-quinze, La Terreur en procès ». La remise de Prix de la Fondation Stéphane Bern pour l’Histoire et le Patrimoine-Institut de France s’est déroulée en présence de MM. Stéphane Bern, fondateur, et Xavier Darcos, chancelier de l’Institut de France.

Dans ses loisirs, la Grande-Duchesse possède des centres d’intérêts hétéroclites, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur de ses résidences, elle opère en parfaite maîtresse de maison.
La Grande-Duchesse en images et vidéos
Divers
Les décorations florales, les arts de la table, la littérature, le design et l'architecture.
- José Antonio Mestre
- Maria Teresa Batista-Falla de Mestre